Selon le président de l’Union française pour une médecine libre, il faut aussi « avoir des équipes qui se déplacent » au domicile des patients.
« Il faut armer les cabinets médicaux, les infirmières, et avoir des équipes qui se déplacent », juge sur franceinfo jeudi 24 juin le docteur et président de l’Union française pour une médecine libre, Jérôme Marty, alors que le rythme des vaccinations ralentit en France ces dernières semaines et que le gouvernement envisage une vaccination obligatoire pour les soignants. Selon le médecin généraliste, il s’agit avant tout de « tout faire pour discuter de la vaccination et faire tomber les doutes qui persistent toujours dans les personnels soignants. »
C’est le retour de cette question de la vaccination obligatoire, avec cet appel solennel lancé par le Premier ministre. Comment le recevez-vous ? Ce qui est certain, c’est qu’au septième mois de campagne vaccinale, il est assez inacceptable qu’on soit à des taux de non-vaccination de cette importance. Pour autant, une fois qu’on a parlé de l’obligation, il faut regarder tout ce que cela veut dire. Cela veut dire que le soignant doit pouvoir choisir le moyen avec lequel il se fait vacciner. Ensuite, quel moyen de rétorsion face à des gens qui ne voudraient pas se vacciner ? On traverse une pénurie extrêmement importante de personnels soignants et donc, on ne risque pas de dire aux soignants que s’ils ne sont pas vaccinés, ils ne travaillent pas. Sinon, par qui les remplace-t-on ?